Procrastination : les travaux de Joseph Ferrari

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Connaissez-vous votre style de procrastination ? Et connaissez-vous en le remède ?

Un diagnostic correct est essentiel pour un traitement efficace !

En effet, pour savoir quel médicament vous devez prendre, vous devez d’abord comprendre ce que vous avez. Est-ce une tumeur au cerveau, une migraine ou une gueule de bois ? La réponse à cette question déterminera si vous devez opter pour l’aspirine ou la chirurgie.

Ce qui est vrai pour la santé est aussi vrai pour les problèmes de productivité au quotidien, et notre procrastination.

Nous ne perdons pas du temps pour les mêmes raisons, explique  Joseph Ferrari, psychologue à l’Université  DePaul et auteur de Still Procrastinating? The No Regrets Guide to Getting It Done, (lien vers Amazon) et vous devez donc comprendre les causes de votre procrastination pour y mettre fin.

Dans son livre, Ferrari décompose nos tendances au gaspillage de temps en trois types.

1. Les procrastinateurs, chercheurs de sensations fortes.

Ce sont des personnes ayant confiance en elle, qui croient fermement qu’elles «fonctionnent mieux sous pression».

Selon Ferrari, la vérité serait qu’elles aiment tout simplement le frisson de se démener à la dernière minute pour faire avancer les choses .

Pour Ferrari, l’astuce serait de se créer des dates limites personnelles pour garder l’effet adrénaline tout en utilisant de manière optimisée son temps.

2. Les procrastinateurs éviteurs

Ce sont les personnes qui n’ont pas confiance en leur prise de décision. En remettant à plus tard leur choix, ils attendent que d’autres décident pour eux, Certains aiment avoir la possibilité de pouvoir juger les autres sans s’engager dans l’action eux-mêmes.

Le conseil de Ferrari est de prendre conscience que le succès est une façon d’apprendre et de s’améliorer. Faîtes le travail le mieux possible sans vous préoccuper de ce que pensent les autres.

3. Les procrastinateurs indécis

Ce sont des perfectionnistes : ils abandonnent leurs projets avant de les finaliser parce qu’ils craignent de ne pas être assez bons.

Une variation de ce type est ceux qui redoutent le succès lui-même et le projecteur et les attentes élevées que ce succès va engendrer.

Le conseil de Ferrari : Tout n’est pas besoin d’être parfait. Utilisez votre intuition. Les erreurs vous feront apprendre de nouvelles choses. Découpez vos tâches en plus petites actions, réalisables en peu de temps.

Il existe donc des remèdes distincts pour chaque type de procrastination mais avant tout il convient d’identifier son type de procrastination.

Ferrari et OfficeTime ont formalisé une infographie que voici pour identifier votre style de procrastinateur.

Illustration : Unsplash / @loic

Infographie: OfficeTime

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